Mon déclic

Passionnée depuis toujours par la richesse du vivant, et particulièrement fascinée par les vertus et les capacités adaptatives des plantes, j’ai également toujours été admirative de l’intelligence du corps humain. Déjà auparavant d’être concernée dans ma propre chair par une maladie chronique, j’éprouvais une certaine frustration face à cette habitude parfois trop tentante que nous avons de réprimer toute manifestation symptomatique du corps à l’aide d’un médicament, sans investiguer et corriger les causes de son apparition.

Lorsqu’au détour de recherches je rencontre pour la première fois la naturopathie, je me sens naturellement en résonance avec l’un des ses principes fondamentaux : reconnaître le symptôme comme un signal du corps qui cherche à exprimer un déséquilibre plus ou moins profond et ancien. Une piste à suivre pour apporter une solution à la fois plus globale et durable.

À la suite d’un diagnostic d’endométriose, qui intervient comme pour beaucoup après de nombreuses années d’errance médicale, de douleurs banalisées et de troubles divers et inexpliqués, la décision d’entreprendre des études de naturopathie s’impose littéralement à moi. 

Si le fait de poser le mot « endométriose » sur mes maux n’a pas été une complète surprise, je me souviens cependant m’être sentie au début très désemparée face à cette situation qui me « tombait dessus ». Passé le moment du choc, il est devenu inenvisageable pour moi de continuer à compter uniquement sur les solutions extérieures que l’on me proposait alors pour bloquer cette maladie – lesquelles, je tiens à le préciser, s’avèrent absolument nécessaires et salutaires dans certains cas.